Mobilité

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Une mobilité accessible et flexible, qui privilégie le bon transport au bon moment.

accompagner le changement

En Suisse, notre mobilité est responsable de 33% des émissions de gaz effet de serre. Une partie de la réponse se trouve dans le mode de transport que l’on choisit. Dans mon cas, c’est plutôt les transports publics, mais il m’arrive de louer une Mobility et j’ai bien conscience qu’il n’est pas possible pour tout le monde de sauter dans le train comme lorsque l’on habite au centre de Lausanne. Ainsi, comme beaucoup de personnes, je jongle entre les différents modes de déplacements. C’est pourquoi je défends l’idée du bon transport au bon moment.

Une écologie inclusive c’est accompagner le changement en mettant à disposition un système de transport publics performants, accessible sur le plan financier, dans les zones périphériques et de montagne. En pensant à tous les utilisateurs, il est possible de proposer des alternatives à tout un chacun pour inciter à une mobilité plus douce sur le long terme.

accroître la multimodalité

Aujourd’hui, l’utilisation de la voiture diminue au profit d’autres moyens de transports. Mais l’utilisation des transports n’est pas non plus exclusive et est complétée par la marche et le vélo.

Il s’agit de s’assurer du développement des conditions favorables à accroître la multimodalité dans ce contexte et ainsi renforcer le report modal en faveur d’autres formes de mobilité que la voiture individuelle motorisée.

Cantonal

Au niveau cantonal, il est essentiel de mettre en œuvre une desserte en transports publics forte et touchant des « pôles » répartis sur l’ensemble du territoire ; des aménagements routiers sécurisés permettant de favoriser le vélo et le vélo électrique pour rejoindre ces pôles ; des infrastructures permettant d’accueillir, dans ces pôles, les véhicules utilisés pour les rejoindre, notamment par des « P+R » (pour les véhicules motorisés) et des vélostations de grande capacité (pour les vélos et vélos électrique) ; le développement d’une offre forte et granulaire de partages de véhicules, notamment par un réseau de vélos en libre-service et de voiture en partage (car sharing).

Dans le cadre de la mise en œuvre, le canton doit régler les aspects d’investissement et d’entretien en partenariat avec les communes. Il est plus qu’urgent de développer les pistes cyclables dans l’ensemble du canton.

National

Lors de la votation du 23 septembre 2018, le peuple et les cantons ont accepté par 73,6% des voix l’arrêté fédéral concernant les voies cyclables et les chemins et sentiers pédestres. La Confédération peut désormais définir des principes applicables aux réseaux de voies cyclables, soutenir des mesures émanant des cantons, des communes et d’autres intervenants et les coordonner.

Il est donc essentiel que ces principes soient intégrés dans les politiques d’agglomérations, que ceux-ci deviennent des critères pour la validation ou non d’une mesure d’agglomération. La promotion des rues cyclables et d’axes fort vélo est aussi nécessaire à ce niveau.