Économie
©crédit
Une économie éthique et collaborative, ancrée localement.
un capitalisme inclusif et responsable
Contrairement aux croyances des années 1980, je suis persuadée que l’économie de marché exige un pouvoir étatique efficace et guidé par l’intérêt général. Il n’y a pas de marché sans régulation et pas de régulation sans marché. L’économie de marché exige éthique individuelle et collective, demande qu’une concurrence loyale soit assurée et que tout monopole de fait relève de l’Etat, d’un Etat de droit et démocratiquement légitimé. Il est d’ailleurs de plus en plus question de réforme du capitalisme, de capitalisme inclusif et responsable, de passer d’une économie de la seule performance financière à celle de la valeur écologique et sociale.
J’aspire à une économie inclusive qui crée plus de valeur qu’elle n’en consomme. Pour cela il faut relocaliser la production des fondamentaux (nourriture, énergie, industrie, monnaies locales) pour permettre à la communauté, en particulier urbaine, d’être moins tributaire des systèmes mondialisés.
vivre dans le cadre de nos limites
Pour qu’elle soit inclusive, je pense que l’économie doit allier l’économie collaborative (créer des richesses partagées entre entrepreneurs et citoyens), l’économie de la fonctionnalité (vendre le service et non le bien lui-même), et l’économie circulaire dans un modèle au service du vivant.
Cela veut dire par exemple, encourager l’installation de productions et de commerces locaux tout en resserrant le lien entre les entrepreneurs et les habitants par la convivialité et les échanges de qualité. Cela implique de revaloriser les savoir-faire, les métiers artisanaux et manuels, d’encourager les circuits-courts.
Une économie durable qui ne remet pas en question la croissance perpétuelle ne résoudra rien. Un des problèmes de base est que nous ne maîtrisons pas l’augmentation des volumes globaux d’extraction et de consommation des ressources. Vivre en permanence dans les limites d’une seule planète n’est pas un choix ; c’est une obligation.
Activité au Grand Conseil
Revenu de transition écologique (Rebecca Joly)