Environnement

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Une écologie transversale qui améliore notre cadre de vie en préservant de ressources.

minimiser nos impacts au quotidien

Un environnement intact est essentiel à notre qualité de vie, à notre santé et à notre bien-être. L’écologie inclusive permet d’intégrer la résilience dans les différents domaines d’activités. Cela est possible pour les grandes industries et entreprises qui doivent utiliser tous les leviers pour inclure l’écologie à leurs activités, mais aussi pour tout un chacun, dans nos choix, en particulier de consommation.

Que l’on parle de réduire la pollution de l’air, des eaux, de limiter le bruit, les émissions lumineuses et les rayonnements non ionisants, de baisser la production déchets à l’échelle industrielle, ou que l’on parle à l’échelle du ménage ou individuelle de limiter la consommation énergétique, de choisir des modes de déplacement plus durables ou encore de faire des choix parcimonieux en matière d’alimentation, il est possible de minimiser nos impacts.

Je suis persuadée qu’en définissant des objectifs concrets de réduction des impacts dans nos activités professionnelles et privées, en travaillant ensemble, en transversalité nous pouvons faire changer les choses au quotidien.

© Etienne Räss

créer les conditions du changement

Notre santé, notre nature et notre qualité de vie en dépendent. C’est pourquoi, nous devons d’une part envisager des changements dans nos habitudes et d’autre part créer des conditions-cadres plus adaptées pour préserver au mieux ces ressources et protéger notre environnement. Un exemple : dans le contexte actuel marqué par la pandémie, l’importance accordée à la santé des individus doit nous alerter sur les conséquences néfastes des atteintes à l’environnement sur celle-ci.

En plaçant la santé au centre des préoccupations, il est tout naturel d’envisager des changements importants comme une diminution drastique d’utilisation des plastiques, des pesticides, les énergies fossiles etc.

Cantonal

Au niveau cantonal, le plan climat annoncé en juin 2020 promet des avancées locales dans les domaines de la mobilité, de l’agriculture, des ressources naturelles, de la santé, de l’énergie. Il est essentiel d’accompagner le changement, de réinterroger le rôle de l’Etat et des communes. Il faut aussi penser à la formation, moteur du changement et enfin amener les acteurs privés à œuvrer eux aussi aux différents objectifs que s’est fixé le Conseil d’Etat.

Au-delà des intentions, une veille attentive des travaux de l’exécutif doit être menée pour qu’il démontre des progrès tangibles. Il est aussi indispensable d’intégrer la voix des mouvements militants comme la grève du climat, ou les grands parents pour le climat, dans la mise en œuvre de ce plan. L’inclusion des idées novatrices, la participation et mobilisation du plus grand nombre sont essentielles.

National

Sur le plan national, les politiques environnementales doivent être menées de façon ambitieuse. Elles doivent être réinterrogées sur le plan législatif d’une part et être promue avec plus de ressources financières et humaines d’autres part. L’idée est de mieux manœuvrer l’usage de la carotte et le bâton. D’un côté, il faut donner plus de moyens pour promouvoir les bonnes pratiques, avec et pour les cantons et les groupes d’intérêts. D’un autre côté, il faut des exigences plus strictes pour protéger notre environnement, par exemple en matière de pollution lumineuse, d’émissions des rayons non ionisants, sur la protection de nos sols, sur la qualité de l’eau.

Des projets incitatifs, projets-pilotes innovants voient déjà le jour, il s’agirait de donner les moyens de les multiplier et ainsi d’inclure plus intensément l’écologie dans les politiques sectorielles de la Confédération.