Culture

©Lausanne Tourisme

Une culture qui privilégie la diversité, accessible à toutes et tous.

sans culture, le silence !

La culture est au centre de nos liens sociaux, de notre ouverture au monde, de nos valeurs éthiques, de notre créativité, de notre esprit critique.

Sans culture, le silence ! a-t-on clamé durant la pandémie de COVID-19. Aujourd’hui, la culture doit se réinventer, redémarrer. Et l’état a un rôle majeur à jouer. Mais dans le redémarrage à venir, il sera, me semble-t-il, essentiel de garder une culture ouverte et accessible à tou.te.s. 

accueillir chacun.e indépendamment de ses moyens

C’est cela aussi pour moi l’écologie inclusive. C’est-à-dire, privilégier une diversité des offres, faire en sorte que tous les domaines artistiques puissent être encouragés, que toutes les strates de la société puissent avoir accès facilement et indépendamment de leurs moyens aux offres culturelles.

Par ailleurs, s’il est important que certains montrent la voie, il est essentiel que la majorité de l’offre proposée s’adresse à tous les publics en évitant autant que possible l’écueil de l’élitisme, souvent facteur d’exclusion.

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Cantonal

Jusqu’à maintenant, la politique culturelle a été essentiellement une politique de subventionnement, aides régulières, convention, aides ponctuelles, de bourses, pour la création artistique, d’appel à projets ponctuels, de résidences ponctuelles et depuis quelques mois, la politique culturelle est devenue un enjeu de politique sociale. Un enjeu social particulier parce que le monde de la culture est composée d’identité multiples et chaque cas est particulier, le créateur est unique ce qui rend le travail juridique et politique délicat pour traiter sa situation et il faut à la fois proposer un dispositif global mais il faut l’affiner à la spécificité de chacun avec ce biotope culturel si particulier, ou il est impossible de faire des généralités. La culture est au cœur de cet enjeux. Les Cantons et les villes doivent réfléchir pour donner des réponses intelligentes et politiques.

National

Sur le plan fédéral, le statut des professionnels de la culture doit être renforcé au travers des assurances sociales. Il y a lieu d’agir au niveau de l’AVS, de l’assurance-chômage mais surtout sur la prévoyance professionnelle, puisque les personnes engagées pour une durée limitée à moins de trois mois et celles qui exercent des emplois multiples éprouvent de sérieuses difficultés. Le revenu inconditionnel de base doit aussi alimenter les réflexions pour renforcer les conditions-cadres des multiples activités et acteurs culturels.

Indépendamment de ces mesures, les acteurs culturels eux-mêmes et les organisations culturelles pourraient s’engager en faveur d’une amélioration de la situation : les indépendants devraient se responsabiliser davantage et accorder plus d’importance à leur prévoyance vieillesse personnelle. Les organisations culturelles devraient prioritairement et aussi vite que possible s’atteler à la création d’une institution de prévoyance.