Plus d’arbres pour lutter contre les effets du réchauffement climatique !

Le Grand Conseil a accepté la réponse du Conseil d’Etat à mon postulat pour augmenter, d’ici à 2030, les surfaces dédiées aux arbres dans les villes et villages du canton, afin notamment de lutter contre les effets du réchauffement climatique dans les zones bâties. C’est le moment d’écouter ce qu’ont à nous dire nos concitoyens à ce sujet pour ensemble élaborer des propositions de mesures cohérentes qui répondent pleinement à leurs attentes. C’est le moment de l’écologie inclusive, et c’est maintenant que tout commence!

Mon postulat demande d’améliorer les conditions de plantation des arbres dans l’espace bâti et de choisir les espèces adaptées. Il demande aussi de trouver des solutions d’aménagement avec la population, dans une vision collaborative. Je demande en particulier qu’une étude des potentiels soit menée, pour identifier là où il est nécessaire et possible de planter des arbres pour nous adapter au changement climatique. L’évolution des outils de géomatique et de cartographie numérique ont ouvert des possibilités multiples pour planifier la ville avec la nature, mettre en relation les parties les plus chaudes de la ville avec des mesures de végétalisation.

Le Conseil d’État envisage de conduire l’analyse de la canopée actuelle, autrement dit la couverture des arbres et la mise en évidence des quartiers ou portions de territoire urbanisé qui afficheraient un déficit en couverture végétale ou des îlots de chaleur déjà marqués. Un inventaire du patrimoine naturel est également prévu afin de mettre en évidence, dans l’espace urbanisé en mains des communes ou de privés, les milieux qui pourraient jouer un rôle dans l’atténuation des effets du changement climatique, et dont l’entretien ou la revitalisation mériteraient d’être soutenus. Ces travaux de cartographies constitueront des bases d’aides à la décision et à la priorisation des mesures à engager à court terme.

Il s’agit d’une première étape du plan d’action biodiversité, lui-même inclut au plan climat. À partir de 2022, il sera possible de traduire les conclusions de ces études en mesures. Le catalogue des mesures sera précisé et adapté, et c’est très important, en intégrant des attentes des communes et de la population.

 

C’est désormais le moment d’écouter ce qu’on à nous dire nos concitoyens à ce sujet, pour ensemble élaborer un plan d’action cohérent qui réponde pleinement à leurs attentes. C’est le moment de l’écologie inclusive, et c’est maintenant que tout commence !

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